La violence dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPAP) est devenue une menace importante pour la vie et le bien-être de la population Haïtienne. Selon les données de l'OIM, jusqu’à 30 octobre, les vagues de violence ont provoqué le déplacement de plus de 702,000 personnes, dont environ 110,000 vivent dans 95 sites de la ZMPAP. De nombreux sites ne reçoivent pas le soutien nécessaire pour assurer des conditions de vie minimales, et la plupart des habitants des sites vivent avec un niveau élevé de vulnérabilité à de nombreux types de menaces, y compris les risques sanitaires, les risques environnementaux, les formes aiguës de pauvreté et l'exploitation socio-économique.